Cimetières
militaires
de la "Grande Guerre" |
Les différentes guerres ont été à l'origine de la
création de cimetières militaires pour les soldats décédés. A Rouen,
en dehors du cimetière Saint-Sever qui présente un cas particulier,
aucun cimetière n'est à proprement parler spécifiquement militaire.
Il s'agit de carrés dédiés.
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Cimetière militaire anglais de
Saint-Sever |
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De nombreux soldats anglais blessés
ont été soignés à Rouen pendant la guerre 1914-1918. Les
hôpitaux étaient dispersés dans toute la ville, mais
l'ancien hippodrome des Bruyère avait été transformé en
un vaste camp anglais avec hôpital militaire. Il en
était de même au Madrillet. On peut ajouter la
fréquentation du port par des navire-hôpitaux. Les morts
étaient enterrés dans une extension du cimetière
Saint-Sever.
Ce cimetière est territoire britannique. Il est géré par
la Commonwealth War Graves Commission qui l'a construit
et qui en assure l'entretien. Après la guerre, le
gouvernement britannique a interdit tout rapatriement de
corps. |
Stèle d'un soldat canadien |
Les tombes sont toutes
pratiquement identiques. Du simple soldat au
général, chaque tombe comporte une stèle de
pierre portant l'insigne du régiment.
Comportant 11.436 tombes de soldats des
différent pays formant alors le Commonwealth
(9355 britanniques, 896 Australiens, 459
Canadiens, 185 Néo-Zélandais, 345 Indiens,
103 Sud-Africains 88 des Indes
Occidentales), c'est le plus important
cimetière militaire britannique de la
première guerre mondiale en France. on peut
ajouter 1 Français, 44 chinois et 4 Italiens. Il faut
ajouter 332 tombes militaires de la seconde
guerre mondiale (1940, 1944 et aviateurs
tombés dans la région pendant la guerre) |
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Les officiers occupent un espace particulier
où sont également inhumées les auxiliaires
féminines.Le cimetière contient également les
sépultures de soldats français (dont un bon nombre
originaires des colonies) et des Belges. Il y avait
aussi des soldats allemands, italiens, américains et même
portugais. Mais les corps des ressortissants de ces
nations ont été rapatriés après la fin des hostilités.
Les 226 corps de soldats italiens ont par exemple était
transférés à Naples en août 1926, par voie maritime, sur
le Tordis. |
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Une chapelle a été construite au milieu du
cimetière militaire par l'architecte anglais Sir Reginald Bleomfield.
Il est maintenant vide et ne sert plus au culte. Un monument a été
édifié le long du mur ouest. |
La chapelle |
Le Monument |
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Carré militaire du cimetière de l'ouest |
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Le cimetière de l'ouest comporte, dans sa partie
occidentale, des tombes de soldats morts pour la France.
Quelques tombes sont celles de soldats Français
originaires de Rouen et morts en Belgique. |
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Carré militaire allemand dans le
cimetière du Nord |
Un certains nombre de militaires
Allemands sont morts à Rouen pendant la première guerre
mondiale.
Il s'agissait de prisonniers de guerre. Les principaux
camps de la régions étaient à Biessard, Croisset, à
Rouen au quai de France et à Saint-Aubin-Epinay.
A Grand-Quevilly, existait un dépôt de prisonniers malades.
Une centaine de tombes sont regroupées dans le coin
sud-est du cimetière du Nord. |
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Cimetière militaire français de
Saint-Sever |
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Au fond de la partie française du
cimetière Saint-Sever, se trouve un ensemble de tombes
entourant un imposant monument aux morts. Un mur en
demi-cercle porte les noms de près de 6.000 soldats
français morts pendant la première guerre mondiale.
Tombes de soldats français |
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Cimetière militaire belge de Bonsecours |
Allée où se trouvaient les tombes belges |
Un petit cimetière militaire belge
(une dizaine de tombes) se trouvait dans le cimetière de
Bonsecours. Un hôpital militaire destiné aux soins aux
blessés de ce pays se trouvait non loin de là, dans
l'ancien Casino et sur le plateau des Aigles. 74 soldats
y décédèrent. 49 corps non réclamés par les familles
furent inhumés sur place. On avait fait venir des
sachets de terre belge venant de Nieuport qui furent mis
avec les cadavres.
Les tombes ont été transférées à Sainte-Anne d'Auray
(Morbihan) en 1984.
L'ancien carré militaire a toutefois été conservé autour
du monument était dédié au roi des Belges, Albert 1er.
Ce monument, inauguré en 1936, en présence du comte de
Kerkove, ambassadeur de Belgique, a été construit avec
une pierre provenant du rocher de Marche-les-Dames où le
roi des Belges a trouvé la mort en 1934.
La plaque est du sculpteur Firet.
(Il y a six tombes de soldats belges au cimetière
Saint-Sever et 4 au cimetière de l'ouest) |
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Carré militaire du cimetière de
Petit-Quevilly |
Un carré militaire est situé dans le
cimetière communal de Petit-Quevilly. Il comprend un
monument aux morts de la guerre franco-prussienne de
1870, des plaques où sont gravés les noms des 399
soldats quevillais morts en 1914-1918, des 71 mots de la
guerre 1939-1945 et des 9 morts de la guerre d'Algérie.
Un carré regroupe quelques tombes qui ont la
particularité de ne pas contenir de corps. |
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Carré militaire du cimetière de
Bois-Guillaume |
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L'ancienne école Jouin-Lambert
(Devenue maintenant l'Hôpital de Bois-Guillaume) a servi
d'hôpital militaire anglais pendant la première guerre
mondiale.
Le cimetière communal a reçu les dépouilles de 681
soldats : 610 Britanniques, 19 Canadiens, 38
Australiens, 7 Néo-Zélandais, 3 Sud-Africains, 3 des
Indes Occidentales Britanniques et 1 Italien.
Pendant la seconde guerre mondiale, un Canadien y a
aussi été enterré. |
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Cimetière militaire de Maromme |
C'est à l'occasion de l'agrandissement du cimetière de Maromme
que fut décidée la création d'un cimetière militaire. Ce furent des
prisonniers de guerre allemands qui effectuèrent les travaux.
A côtés des victimes de la guerre de 1939-1940, on inhuma les
victimes de celles de la guerre de 1914-1918 qui avaient été
ramenées de l'ancien cimetière au bas de la côte. |
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