Hôpital Auxiliaire n° 1 |
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C'est le premier hôpital auxiliaire de la 3eme région
militaire qui ait été organisé par la Société Française de Secours
aux Blessés Militaires. C'est le comité de Rouen de cette association qui prit les choses en mais. Les locaux choisis avaient été prêtés par la Société Anonyme d'Education Chrétienne qui en était propriétaire et qui y hébergeait le pensionnat Jean-Baptiste de la Salle. Le principe de sa mise en place remontait à 1901. Ils devait être ouvert au 15e jour de la mobilisation et être opérationnel au 22e jour. Son objet était les opérations de chirurgie pour 200 blessés. C'est en fait dès le 20 août qu'arriva le premier patient. Quatre jours plus tard, 30 blessés sont reçu. Cela devait continuer toute la durée de la guerre. Le médecin chef était le docteur François Hue. On dut rapidement organiser un service de radiologie. Ce fut l'œuvre d'un professeur du pensionnat, M. Letter. Il fut pourvu en 1917 des instruments les plus modernes. En juin 1915, le nombre de lits fut porté à 300. L'hôpital a été fermé le 31 décembre 1918. |
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Annexe | ||
Dès le 28 août 1914, l'afflux des blessés du aux premières
batailles amena la création d'une première annexe dans des locaux
mis à disposition spontanément par les sœurs de la Compassions, rue
d'Ecosse. Cette annexe comportait au départ 63 lits. la grande salle de Communauté en recevait 45, deux autres salles plus petites, 18. Le docteur François Hue reçut la direction médicale et chirurgicale de l'établissement. Les premiers blessés arrivèrent en septembre 1914. Parmi eux se trouvaient des officiers et même un général de corps d'armée ! Pendant la durée de la guerre, l'annexe reçut 965 blessés (dont
12 alliés et 3 Allemands) On compta 23 décès. |
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Bibliographie | ||
Journal de
Rouen, 6 août 1914, p.2. Journal de Rouen, 5 novembre 1914, p.2. L'Hôpital Auxiliaire n°1 et son annexe pendant la guerre - Rouen, Lecerf, Rouen, 1920. La congrégation des sœurs garde-malades de la compassion de Rouen, Abbé Renault, Fécamp, 1925. |
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© Copyright Jacques Tanguy, décembre 2012