Installations provisoires

Le Palais de Blondel étant détruit, il fallait pallier au plutôt à l'absence de locaux consulaires, d'autant qu'il était évident que la construction de nouveaux locaux prendrait du temps.
En effet, les projets de reconstruction de la partie sud de la ville prévoyaient de créer des quais hauts pour permettre une séparation des trafics routiers et ferroviaires, ainsi que la construction de ponts plus hauts pour permettre un accès plus facile à la navigation fluviale vers Paris. Cela rendait impossible une reconstruction à l'identique de l'ancien Palais : sont rez-de-Chaussée se serait trouvé sous le niveau des rues du quartier.
Il fallut parer au plus pressé.
La Chambre elle-même trouva asile dans un immeuble au 9 de la rue du Donjon. Propriété de la famille Badin (Raymond Badin, industriel à Barentin était membre associé en 1946) Cet immeuble avait été utilisé pendant l'occupation par les service de la SS.

L'immeuble de la rue du Donjon

Salle des séances de la rue du Donjon

Le tribunal de Commerce va tenir ses séances dans la salle du Conseil de l'armement Heuzey-Chastelain, 27, rue de Buffon.
Pour recevoir la Bourse de Commerce.
L'immeuble a maintenant disparu, mais la monumentale porte est toujours là.
Le greffe troua un accueil sommaire dans des baraquements en bois sur la place de la Madeleine.

La Bourse de Commerce se retrouvait aussi privée de ses locaux. Elle trouva un hébergement provisoire sur la place de l'Hôtel de ville (place du Général de Gaulle de nos jours), où on lui construisit un ensemble comportant une salle pour les transactions, des bureau et un petit jardin.

© Copyright Jacques Tanguy , 2017