La plupart des documents de cette page sont tirés du film
d'Alain COCI
Réalisé à l'occasion de cette déambulation

 

Tout au long de la promenade, l'histoire était évoquée par le conférencier Jacques Tanguy et par l'Ombre de Mac Orlan incarnée par Guy Lemonnier, lisant des extraits des œuvres de l'auteur  de "Rue des Charrettes".

La promenade commence sur la place Henri IV.
C'est l'occasion d'évoquer les quais, le port, cette activité qui a tant marqué la vie de la ville.

   
Les cafés qui se trouvent dans la rue des Charrettes sont l'occasion d'évoquer ce quartier de marins.
Mac Orlan nous cite une partie de ces bars dont les noms sont bien oubliés de nos jours : le Criterion, le Nielsen, l'Albion Bar, le Café Steuerer, le Polaire Star.
 
La pauvreté était grande dans les classes populaires, en particulier à l'est de la ville, autour de la Croix de Pierre ou dans le faubourg Martainville.
La triste histoire de Rosalie et d'Emile était l'occasion d'évoquer ces populations.

Rosalie retrouvera-t-elle son Emile ?

L'église Saint-Vincent n'a laissé que quelques pans de murs. Les bombardements n'ont épargné que l'ossature d'une porte et quelques murs.
Les vitraux, déposés avant la guerre, sont maintenant remontés dans l'église du Vieux-Marché.

Rouen est une des villes martyres de la seconde guerre mondiale. Incendiée en 1940 dans la partie au sud de la Cathédrale, les autres quartiers ne furent pas épargnés par les grands bombardements stratégiques de 1944.

Le Rouen de Mac Orlan a disparu à cette époque.

Dans la rue aux Ours ("aux Oies"), c'est toujours le quartier proche du port qui est évoqué.
La rue des Cordeliers est restée célèbre jusqu'à sa destruction en 1944 pour ses accueillantes maisons dont le seul signe distinctif était un gros numéro lumineux. C'était depuis longtemps le quartier des amours tarifés.
Les anecdotes sont nombreuses concernant la vie, en particulier nocturne, qu'avait connu Pierre Mac Orlan lorsqu'il avait fini son travail à deux pas de là.

Regardez et écoutez
"Marie Dominique" (P. Mac Orlan et V. Marceau)

 
Dans le square de l'église Saint-Pierre-du-Châtel, une scène avait été posée grâce à la Ville de Rouen.
La foule de plus en plus nombreuses s'est massée dans cet auditorium pour écouter Isabelle Berteloot et son accordéon. Elle a enchanté tout le monde avec quelques chansons de Pierre Mac Orlan.

Regardez et écoutez
"Catari de Chiaia"
(P. Mac Orlan et V. Marceau)

 
Nous retrouvons la rue des Charrettes, maintenant appelée dans cette partie la rue Saint-Etienne des Tonneliers, en souvenir d'une ancienne église maintenant disparue.
Rosalie n'écoutant que son courage, réussit à extirper son Emile des griffes de quelques créatures du quartier.
Toute la troupe, rassemblée sur la scène naturelle formée par la dénivellation de la rue du docteur Rambert, a offert à la foule devenue impressionnante au fil du temps, une nouvelle chanson de Pierre Mac Orlan.

Ecoutez la chanson Rue des Charrettes :  (extrait)

Après un passage par les quais pour évoquer l'ancien Théâtre des Arts et le café Victor (la plus longue terrasse de France), Simone de Beauvoir et tous les rouennais qui profitaient largement de la promenade de la "Petite Provence", un passage par la rue de la Savonnerie s'imposait.
Située dans le prolongement de la rue des Charrettes, elle a été elle aussi parcourue par Pierre Mac Orlan, qui l'empruntait pour allers à l'Océanic-Bar.
Et tout se termine par un bal musette sur la place du Gaillarbois.
A l'époque où Mac Orlan était rouennais c'était une toute petite place d'un quartier pittoresque.
Au son de l'accordéon d'Isabelle Berteloot et du limonaire d'Odile Foquereau, les promeneurs de la nuit du patrimoine ont pu danser sur les airs de l'époque.

La déambulation a fait l'objet d'un document vidéo réalisé par
Alain COCI
mailto:Videographe.rouen@free.fr

Les documents de cette page sont tirés de ce film.

 

Et le superbe montage de Lionel Lupo

sur

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© Copyright Jacques Tanguy et Alain Coci, novembre 2012