Le Choc

Ce canal reliant le Robec à l'Aubette a tout d'abord porté le nom de doigt d'enfer. Le nom de Choc provient peut-être du contact des eaux des deux rivières, plus surement du nom de pierre de choc que l'on donne au support d'une vanne de moulin.
Le choc servait à déverser une partie des eaux de l'Aubette pour renforcer le cours du Robec.
Un peu en amont du canal du Choc, une écluse permettait de détourner le cours du Robec dans l'Aubette. C'était en particulier le cas tous les ans, à la Pentecôte, pour le curage de la rivière. Le mardi d'avant, les vannes étaient ouvertes et le Robec mis à sec. Les riverains devaient alors curer leur bout de rivière sous la surveillance des 'amiraux du Robec'. Après huit jours, le cours était rétabli.

   

Bibliographie
L.-R. Delsalle, Aux Portes de Rouen, Les Petites Eaux, Bull. A.M.R., 1975-76, p. 33-36
L.-R. Delsalle, Entre Robec et Aubette, s.d., p. 26-27, p. 131-132.
F. Farin, Histoire de la Ville de Rouen, 1668, t. 1, p. 30.
J.-P. Engelhard, La route des Moulins, 1986, p. 106.
A. Lesguilliez , Notice sur Darnétal, 1835, p. 64.
N. Périaux, Dictionnaire Indicateur Historique des rues et places de Rouen, 1870-71, P. 399.

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Copyright Jacques Tanguy - mars 2005