Le projet final de l'architecte Viguier
Voici le projet définitif. L'architecte a
considérablement revu sa copie. Plus de grandes surfaces de verre,
plus de poutrelles d'acier. Il s'agit maintenant de matériaux
nobles. En particulier, les étages inférieures devraient être
recouverts de pierre. On parle même de rouvrir les carrières de
Caumont pour retrouver la même pierre que celle de la façade de la
cathédrale. Le rez-de-chaussée est traité en avant-solier pour répondre aux arcades de la rue des Carmes et à ceux qui figuraient au XVIe siècle à cet endroit (voir le Livre des Fontaines de Jacques Le Lieur). La partie en pierre correspond à la hauteur des constructions de l'autre côté de la rue, immeuble datant du début du XIXe siècle. Les étages supérieurs sont de couleur noire, comme les toits en ardoise des maisons de la place. Entre les deux, une large terrasse offre la perspective d'un jardin suspendu. Les dimensions plus modestes que celles des projets précédents ouvrent des perspectives sur le jardin de la cathédrale. A l'intérieur, un cour accueillera les vestiges de l'hôtel Romé, ce qui sera de nature à redonner vie à cet espace. Au niveau du toit, un belvédère ouvert au public offrira des vues magnifiques sur le cathédrale. |
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Enfin, un aménagement de la cour d'Albane et de la rue Saint-Romain répond aux attentes de rouennais. L'emplacement de l'ancien cloitre des chanoines sera paysage (il serait même accessible depuis le futur musée de l'Œuvre). | |
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