LE CHOEUR ROMAN

De la cathédrale romane datant de l'époque de Guillaume le Conquérant, il ne reste que la partie inférieure de la crypte. Lors de la construction du chœur actuel, au début du XIIIe siècle, la partie supérieure et le chœur roman ont été arasés.
Les premiers vestiges de cette crypte ont été découverts au XIXe siècle, dans la partie nord du déambulatoire et dans le bras nord du transept. Georges Lanfry démontra son existence dans les années 30 du XXe siècle. Pendant les travaux de restauration de la cathédrale suite aux bombardements de la seconde guerre mondiale, un dégagement presque total put être entrepris. Une crypte archéologique a été établie pour conserver ces vestiges.
Comme le chœur roman, la crypte possédait un déambulatoire sur lequel s'ouvraient trois chapelles rayonnantes. La chapelle axiale était déjà dédiée à la Vierge.

Bibliographie
J. Bilson, Bulletin Monumental, 1927, p. 251-267.
A.M. Carment Lanfry, La Cathédrale Notre-Dame de Rouen, 1977, p.153.
Dr. Coutan, Coup d'œil sur la Cathédrale de Rouen aux XIe, XIIe et XIIIe siècles, 1896.
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G. Lanfry, La Cathédrale de Rouen au XIe siècle, Bull. A.M.R., 1928-1931, p.117-134.
G. Lanfry, Les Vestiges de la Cathédrale du XIe siècle, Bull. AMR, 1946-50, p. 54-59.
G. Lanfry, La cathédrale dans la cité romaine et la Normandie ducale, Cahiers Notre-dame de Rouen, 1956.
Y. Lecroart, Rouen, la Cathédrale Notre-Dame , 2000, p. 57.

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