Le XXe siècle


Cliquez sur les parties réactives de l'image

La plupart des fortifications ont disparu. Il en reste toutefois de larges morceaux disséminés le long des boulevards. Nous vous invitons à la découvrir.

Dans les jardins de l'Hôpital Charles-Nicolle, un large pan de muraille subsiste encore. Il s'appuie sur les vestiges de la Tour du Colombier.

Tout au long des boulevards, un certain nombre de maisons s'appuient à la muraille. Certaines d'entre-elles sont même construites sur le mur lui-même. C'est le cas de cette maison sont le jardin repose sur le sommet de la fortification.

La rue des Capucins est percée au travers de la muraille. cela permet de ce rendre compte des dimensions formidables de ces fortifications. Le mur mesure une quinzaine de mètres de haut. il faut y ajouter des fossés de même profondeur.

Près de la place de Boulingrin, un garage permet de reconnaître une long pan du mur militaire. On voit que ce mur a été réparé à de multiples époques et présente un mélange de belles pierres de moellons grossiers et de briques.

La rue Louis Ricard, dans sa partie supérieure a coupé complètement le mur d'enceinte. Les dimensions sont conséquentes. Contre le mur avait été élevé un large talus de terre pour contrecarrer les effets de l'artillerie. Là aussi, un jardin occupe le chemin de ronde.

Le couvent de la Compassion s'appuie sur les vestiges du mur. Là aussi les vestiges sont encore impressionnants. Tout au long du boulevard de l'Yser, le mur présente un front continu, la plupart du temps oblitéré par des constructions du XIXe siècle.

L'ancien donjon du château de Philippe-Auguste est le seul souvenir facilement visible de cette fortification. On l'appelle souvent la "Tour Jeanne d'Arc" L'héroïne nationale n'y a fait pourtant que deux très brèves apparitions : en décembre 1430, lors de son arrivée à Rouen et quelques mois plus tard pour y être confrontée aux instruments de torture. On distingue bien sur cette image la partie ancienne (en bas) et la reconstruction du XIXe siècle.

De la tour qui servit de prison à jeanne d'Arc, il reste, sous un immeuble de la moderne rue Jeanne d'Arc, la base et le puits.

Les travaux d'agrandissement du collège Barbey d'Aurevilly ont permis le dégagement d'un vaste pan de muraille qui a été conservée dans le sous-sol.

Sous le boulevard de la Marne, près du mur décrit par la photo précédente, une casemate destinée à la défense de la base de la muraille a été conservée.

La porte Guillaume Lion est la seule porte de la ville forte conservée. Elle se trouve sur les quais. Toutefois, elle n'est pas à sa place d'origine. Elle était une cinquantaine de mètre plus à l'est, au bout de la rue des Arpents. L'élévation des quais après la seconde guerre mondiale a imposé son déplacement à l'entrée d'un charmant square.

XIXe siècle  Retour au menu
© Copyright Jacques Tanguy - janvier 2007