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Le prisonnier libéré se faisait sermonner. On
l'exhortait à ne pas récidiver. Après la grand-messe (vitrail de
Saint-Godard), il était abandonné à la confrérie de Saint-Romain qui
le sermonnait encore. Il faisait don de ses chaînes. Ce n'était pas encore fini pour lui. Il devait aller à la Vicomté de l'eau où on refaisait son procès. Ensuite, un dîner était offert par le maître de la confrérie qui devait l'héberger pour la nuit. Le lendemain matin, le prisonnier libéré était conduit au chapitre où un chanoine lui adressait une vive semonce. Il jurait de ne point récidiver, de revenir tous les ans pour participer à la cérémonie. Il partait alors, complètement blanchi de ses fautes, et nanti d'un chapeau neuf donné par le maître de la confrérie de Saint-Romain. |
