Fin de la période Anglo-Normande
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La prospérité de la ville devenue après 1066 l'une des
capitales du royaume Anglo-normand permit un essor considérable de la
ville. Il a été proposé que, dès la fin du XIe siècle, les faubourgs
marchands de l'ouest aient pu être enclos. La recherche archéologique n'a
pas permis de vérifier cette hypothèse. |
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Ce dessin de Jules Adeline permet d'imaginer ce
qu'était la ville à cette époque, et en particulier le front sud de ses
défenses. Le pont Mathilde présentait un point faible. Il est
vraisemblable que sa tête sud, sur la rive gauche, devait être défendue
par une fortification, la Barbacane. |
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L'aménagement des jardins de l'Hôtel de Ville (anciens jardins de l'abbaye de Saint-Ouen) ont permis la découverte de la base de la muraille du XIIe siècle. Un morceau en a été conservé avec une reconstitution du fossé. |
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Sur le Mont-de-Rouen qui devenait peu à peu la Côte Sainte-Catherine, la fortification du monastère tendait à en faire une place forte de première importance. Ce dessin du Livre des Fontaines de Jacques Le Lieur montre son état au début du XVIe siècle. |