Fin du XVIIIe siècle
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A la fin du XVIIIe siècle la muraille
commence à disparaître. A l'ouest, en particulier, les projets de
l'Intendant de Crosne ont amené la disparition des murs. Sur les quais, il
ne reste que des lambeaux qui vont peu à peu disparaître. Partout
ailleurs, les portes ont disparu (sauf la porte Guillaume-Lion). Le pont
Mathilde est arasé, il ne reste que la base de ses piles. La Barbacane a
donc été détruite. De larges pans de murailles ont été démantelés. Ce qui
en reste est en passe de disparaître sous les constructions parasites. |
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Si les portes les plus monumentales ont encore été préservées (elle le seront pour certaines jusqu'au milieu du XIXe siècle), les maisons ont commencé à coloniser l'espace. Sur cette gravure, on voit, à gauche, la superbe porte du Bac qui avait été reconstruite dans un style tout à fait classique. |
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La partie est du front de Seine a encore conservé ses murailles et ses portes à la fin du XVIIIe siècle. Toutefois, son rôle militaire est devenu nul du fait de la multiplications des constructions parasites (maisons, loges des marchands de cidre,...) |
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La bourse découverte s'appuie sur une partie de la muraille conservée. Elle était située en bas de l'actuelle rue Jeanne d'Arc. |