Les hôpitaux de la "Grande Guerre"

 
Dès le mois d'août 1914, l'afflux des blessés fut important à Rouen qui se trouva pendant la totalité des hostilités à proximité du front. Très vite on se rendit compte qu'on avait sous estimé les besoins.
On réquisitionna tout d'abord l'Hôtel-Dieu (467 lits, sous la direction d'Albert Martin) et on créa des hôpitaux complémentaires.
Des services ont été organisés dans des lieux civils réquisitionnés, au titre d'hôpitaux auxiliaires. Cela pouvait être des écoles (Lycée de Jeunes filles, Ecoles Normales de filles et de garçons, petit Séminaire, institution Jouin-Lambert (n°6), le pensionnat Jean-Baptiste de la Salle (n°1), l'institution Saint-Romain(n°10).
On utilisa aussi des hôtels, des cliniques privées, celle du Dr Derocque (n°211), du Dr Martin (n°213) et l'hôpital Forbras (n°214)
Des habitations particulières et locaux divers furent aussi mobilisées : ce fut le cas de l'Hôtel l'Elysée Rouennais qui devint l'hôpital international n°38bis.
 
Hôtel-Dieu et Hôpital Complémentaire
Hôtel-Dieu
Hôpital Complémentaire n° 6
 
Hôpitaux de la Croix-Rouge
Hôpital n° 1 : Pensionnat Saint-Jean Baptiste, rue Saint-Gervais.
Hôpital n° 6 : Pensionnat Joint-Lambert, rue de l'Avalasse.
Hôpital n° 10 : Petit Séminaire, rue du Chant des Oiseaux (Institution Saint-Romain).
 
Hôpitaux de l'Union des Femmes de France
Hôpital n° 101 : Ecole Normale de Filles, rue de Lille.
Hôpital n° 103 : Ecole Normale de Garçons, rue Saint-Julien.
 
Hôpitaux de l'Association des Dames Françaises
Hôpital n° 211 : Clinique Martin, 1, rue Eau de Robec.
Hôpital n° 213 : Clinique Deroque, rue Herbière.
Hôpital n° 214 : Ancien hôpital Forbras, rue des Capucins.
 
Autres Hôpitaux
Hôpital n° 4, Ecole Saint-Jean d'Elbeuf.
Hôpital n° 40 bis, Franqueville-Saint-Pierre.
Hôpital n° 42, Route de Lyons.
Hôpital n° 42bis, Hôpital Saint-Georges, rue Stanislas-Girardin.
Hôpital n° 47, Mont-Saint-Aignan.
Hôpital n° 48, Caserne Hatry, Rouen
Hôpital n° 54, Grand-Quevilly, Manutention militaire.
 
Hôpitaux particuliers
Hôpital international n° 38bis : Dans l'Elysée Rouennais, rue d'Elbeuf (60 lits). Fondé par Les Amis de la France sous l'égide de l'Association des Dames Françaises.
Hôpital Bénévole 30 bis, rue Saint-Pierre, Darnétal, dans l'Orphelinat Sainte-Marthe. (30 lits)
Maison de retraite, 3 rue Joyeuse (20 lits)
Orphelinat de jeunes filles, 18 avenue Pasteur (40 lits)
Malaunay : Maison Pellerin, route de Dieppe (10 lits) Annexe de l'hôpital n° 3 bis de Barentin. Il a fonctionné du 17 octobre 1914 au 31 décembre 1918.
Maison 4, rue Eau de Robec (Hôpital n° 215) Il comportait 20 lits et a fonctionné du 25 /10/1915 au 21/12/1918.
Hôpital Cousin, rue du Val-d'Eauplet.
 
Les hôpitaux du Commonwealth et Américains

L'hôpitaux Belges de Rouen et de Bonsecours

 
Bibliographie
Cahiers de Guerre, Le Vieux Rouen, Wolf, Rouen, 1916.
L'Hôpital Auxiliaire n°1 et son annexe pendant la guerre - Rouen,
Lecerf, Rouen, 1920.
La congrégation des sœurs garde-malades de la compassion de Rouen, Abbé Renault, Fécamp, 1925.
Les Hôpitaux de Rouen, une longue et attachante histoire, Marc Boulanger, Bertout, Luneray, 1988.
La médecine rouennaise à l'époque de Charles Nicolle, M. Mataud et P.-A. Martin, Bertout, 2003.
Les Hôpitaux de Rouen, du moyen âge à nos jours, Y. Marec (dir), PTC, 2005.
Hôpitaux militaires dans la guerre de 14-18, Tome I, F. Olier, J.-L. Quénech'Hdu, 2008.
Rouen-Le Havre 1914-1918,
Yves Buffetaut, Ysec, Louviers, 2008.
Une unité médicale de Cleveland à Rouen pendant la première guerre mondiale, H.  J. Piercy, Etudes Normandes 2010-3, p.39-58.
 

© Copyright Jacques Tanguy, décembre 2012